"Le Silence des roses, un été 44"
Bonjour,
Pour Noël, un livre m'a été offert par ma sœur. Une vive émotion m'a envahie lorsque j'ai ouvert le paquet cadeau et découvert le récit de cette histoire. Je viens de finir de le lire il y a quelques jours. Un livre poignant, où les visages de ces hommes et de ces femmes me sont apparus, comme si je les connaissais. Un parcours bien difficile et douloureux avec des rebondissements d'espoirs de bravoure et d'humanité. Il y a tant à dire sur ce qu'il s'est passé. Le courage de ceux qui ont choisi de se battre, et d'autres qui ont préféré se soumettre ou collaborer. André et Riquet sont morts pour la Libérté et ils ont laissé leurs traces en indiquant un message aux jeunes et aux gens qui savent le décrypter. Ne jamais se soumettre et partir de l'avant, savoir se battre pour ce que l'on aime et ne pas cracher sur son prochain. Voila ce que j'ai pu ressentir à travers ce livre qui m'a profondément ému.
André et Riquet ne sont pas tombés pour rien. Je leur rends hommage ainsi que leur camarade de combat sans oublier l'audacieuse Ginette, et la bien protectrice Jeanne. Pour terminer, je vous encourage à proposer cette histoire à un réalisateur. Ce récit est fort en émotion et il est aussi un exemple de courage de notre département.
Avec toute ma sympathie.
Cordialement.
Paul D., janvier 2011
Cher ami,
Je suis bouleversé et étourdi de la lecture de votre ouvrage « Le silence des roses ». Vous me l’avez aimablement dédicacé lors des Mots Doubs à l’automne dernier et je m’étais réservé le plaisir de trouver le temps d’en distiller tout le suc d’une émotion parfois douce et souvent sauvage.
Si l’on reconnaît en vous une âme romanesque et sensible, l’excellent auteur que vous êtes sait aussi exprimer avec un réalisme frappant le langage cruel des armes et l’héroïsme des soldats de l’ombre.
J’ai adoré Ginette, sa beauté, son courage, sa sensibilité, sa nudité offerte et jamais profanée. Plus encore que l’exécution de votre héroïne, je redoutais qu’elle ne fût violée par un barbare. Je n’ai pas la richesse ni la justesse de votre vocabulaire pour vous exprimer toute mon admiration. Il n’y a pas une seule page de votre livre qui ne prouve quelque émotion au lecteur. Qu’il me soit donc permis de vous féliciter avec chaleur et aussi avec l’humilité qu’éprouve à vous lire un confrère qui a commis « Le pain de la commune ». Avec, cher ami, mes sentiments de profonde et sincère considération.
Henri T. Janvier 2006