Ses ouvrages – qui sont la traduction de coups de cœur pour de petites contrées en France – se caractérisent par une extrême précision et par une narration invitant le lecteur à aller découvrir. Les textes sont illustrés de dessins à la plume, environ 300 dessins par livre.

      Patrick Ollivier-Elliott est né en 1944, à Aix-les-Bains ; ses racines familiales sont savoyardes, poitevines, piémontaises et écossaises.

     Dans sa petite enfance, il habite Hyères avec sa famille, puis ses parents s'installent à Paris ; de cette enfance méridionale, il acquiert une grande attirance pour la Provence, attirance qui sera renforcée à l'adolescence par la lecture des livres de Jean Giono. Il retrouve la Provence aussitôt son permis de conduire en poche, et quelques années plus tard consacre ses premiers revenus professionnels à l'achat d'une maison de village dans le haut Vaucluse.

     C'est à partir de cette plate-forme qu'il commence sa découverte approfondie de la Provence des montagnes, et l'écriture de ses ouvrages.

     Bien que sa formation ne le destine a priori ni vers l'écriture ni vers le dessin – il est ingénieur de l'École Centrale de Lyon et MBA de l'INSEAD – il publie en 1981 un livre de randonnées-découvertes édité par l'association Alpes de Lumière. Puis en 1986, il se lance dans un genre plus complexe – la découverte du patrimoine – et publie chez Aubanel un ouvrage illustré de plusieurs centaines de dessins à la plume : Les Baronnies, mode d'emploi d'un fragment de paradis. Ce livre – qui traite d'une vaste contrée alors peu peuplée et quasi méconnue – rencontre un grand succès, et sera réédité sans discontinuité.

     Ses autres ouvrages reprendront le même esprit, en couvrant d'autres petites régions : une approche systématique village par village, une base historique très travaillée mais volontairement synthétisée afin que le lecteur n'ait à assimiler que l'essentiel pour mieux comprendre le site qu'il visite, une observation minutieuse de l'architecture et de l'art (en particulier l'art religieux dans les églises), une traque systématique des sites oubliés et quasi introuvables, des dessins à la plume d'une grande précision, et de nombreuses notes d'humour qui ont fait comparer son écriture à celle de Jérôme K. Jérôme.

     Le début de sa collaboration avec l'éditeur provençal Édisud est marqué par la publication, en 1991 et 1993, de deux ouvrages consacrés au Luberon (Luberon d'Apt et Luberon d'Aigues), qui lui confèrent une réputation qui sort des seules régions méridionales. Luberon d'Apt a reçu le Grand Prix de l'édition régionale de Provence, et Luberon d'Aigues le Prix de l'Académie de Marseille. Pour les livres de Patrick Ollivier-Elliott, l'éditeur ÉDISUD crée alors la collection Carnet d'un voyageur attentif .

     À partir de 2010, il publie également chez La Fontaine de Siloé, dans la collection Safari patrimoine, des ouvrages dédiés à la Savoie et au Dauphiné alpin. Son livre consacré à Aix-les-Bains (2021) promène à travers cette ville qui fut la coqueluche mondaine internationale durant la Belle Époque et les Années Folles. Il achève un livre sur Chambéry.

     Trois autres de ses ouvrages ont reçu des prix littéraires : Prix du livre alpin pour Trièves, Prix de l'Académie d'Aix-en-Provence pour Les Alpilles, Montagnette et terres adjacentes, et Prix Paul de Faucher-Académie de Vaucluse pour Vaison-la-Romaine et le pays des Dentelles de Montmirail.

     Patrick Ollivier-Elliott est membre de l'Académie Drômoise et de l'Académie de Vaucluse, et, à titre professionnel, de l'Académie d'Agriculture de France.

     Devenu historien et archéologue par nécessité, l'auteur-illustrateur est également membre de diverses confréries gastronomiques (dont celle de la truffe), est amateur de grands vins blancs, amoureux de la Land Rover traditionnelle (depuis sa lointaine enfance), randonneur et motocycliste. Ne pas le déranger le jour de sa sieste annuelle.