FIGUERAIE
 
LA FIGUERAIE DE SILOÉ

Du Mont Sion au Mont des Oliviers
Il faut traverser les deux vallées
Qui enserrent la colline allongée
Du Roi David, la première Cité.

Pas loin de ladite piscine
Dans le vallon près la colline
La Figueraie joue aux narines
Par son parfum dense et unique.

Feuilles vert foncé pour la fraicheur
Ombrage d’été au plein soleil
Quelle est cette âcreté en odeur
Qui pour des figues donne l’éveil ?

Plus haut, à quelques pas, Siloé
Et sur l’autre versant, Ayin Roguel,
L’homme fut guéri de cécité
Car Jésus l’y avait envoyé (Jn9)
Le roi pleura, pria et gagna,
Quinze ans ; Isaïe les annonça. (2 R 20)

Comme quoi la senteur des figues
Permet à la Torah de Vivre.
Et l’aveugle-né reconnut l’homme de Dieu
Il intervint sur Jésus à sa mesure,
Et le roi Fortifié conduisit le peuple
Dans la Paix, la Vérité, par sa Droiture.

Oui, faites mémoire
Du parfum des figuiers !
La feuille monte
Accroche, colle et parfume
Le fruit, doux au palais
Est quelque peu craquant
Par ses multiples akènes.

Piscine et colline,
L’Envoyé, Siloé. Marie Vidal
 
 
De la journée du 16 novembre avec Belges et Français dans un jardin et une figueraie plantée de 80 sortes de figuiers chez les Bécos figos de l’Hérault, avec Marie Vidal.