Les ERRANTES ; chroniques ukrainiennes
Lyane Guillaume (Éditions du Rocher)
Kiev, capitale de l’Ukraine, hiver 2004.
Deux femmes dans un taxi, la mère et la fille. Marina, la mère, se trouvait à Tchernobyl quand elle était enceinte d’Oxana. Et son destin en a été bouleversé.
Marina et Oxana se rendent à l’aéroport d’où elles s’envoleront pour la France. Depuis le temps qu’elles en rêvaient ! On les attend à Paris et tous les espoirs sont permis. Mais partiront-elles vraiment ?
A travers les vitres du taxi défilent paysages, rêves, souvenirs… des manifestations aussi, car la « révolution orange » vient de commencer à Kiev, première tentative, infructueuse, de l’Ukraine, pour se rapprocher de l’Europe.
Portrait d’une femme optimiste et courageuse, partagée entre l’amour maternel et le désir de « refaire sa vie », roman d’une génération sacrifiée marquée par la chute du communisme et la catastrophe de Tchernobyl, Les ERRANTES ; chroniques ukrainiennes évoque avec humour et tendresse mais aussi un réalisme parfois cru et une certaine dérision typiquement slave un pays trop mal connu, l’Ukraine, déchiré entre ses racines paysannes, son passé soviétique et ses aspirations à plus de liberté et de démocratie.
Outre la question du nucléaire qui constitue un enjeu majeur depuis Fukushima, les soubresauts qui agitent l’Ukraine de nos jours donnent aux ERRANTES une actualité particulière, l’immersion dans le passé récent de ce pays permettant de mieux comprendre les événements qui s’y déroulent aujourd’hui.
Quatre années passées à Kiev (2000-2004) et de nombreuses interviews auprès de femmes ukrainiennes ont inspiré à Lyane Guillaume Les ERRANTES ; chroniques ukrainiennes.
Elle vit actuellement entre Paris et Tachkent (Ouzbékistan).
Commentaires de lecteurs pour "Les errantes ; chroniques ukrainiennes", de Lyane Guillaume (Éditions du Rocher, 2014)
« Ce bouquin m'a emballée : rythme, suspense, style, originalité, personnages, souci du détail, bref, je l'ai quitté avec beaucoup de regret... Magistral, durée : un aller à l'aéroport de Kiev ! »
Colette Alleysson, 14 juillet 2014
Lettre d'André Brincourt du 2 septembre 2014, auteur, journaliste, ancien responsable du Figaro Littéraire :
Extrait d'une lettre d'Annie Ernaux à Lyane Guillaume à propos de son dernier roman "Les errantes..."
« Chère Lyane, un grand merci pour ces Errantes, qu'on ne lâche pas avant la fin. Vous avez tissé avec un talent sûr l'histoire de Marina et d'Oxana à celle de l'Ukraine des trente dernières années de façon extrêmement concrète. Cet immeuble avec ses habitants si divers, leurs secrets... et le coeur du livre, l'inoubliable "bardak" dont la destruction, l'éparpillement, symbolise la fin d'un monde... »
28 mai 2014
« Un roman instructif et fascinant. Un suspense intelligent lié à la structure romanesque, mêlant habilement présent (Kiev en 2004, au début de la Révolution orange) et le passe (L’époque soviétique, la Pérestroïka, l’Indépendance...). L’ensemble est à la fois drôle et tragique. A emporter dans sa valise cet été pour mieux comprendre un pays sous les feux de l’actualité : l’Ukraine ».
Claudine, la FNAC, le 17 juillet 2014
« Voilà un roman qu’on ne lâche pas ! Non seulement on veut connaître la fin mais chemin faisant, on apprend des tas de choses sur l’Ukraine. L’écriture est un mélange détonnant de réalisme et de fantastique. J’ai adoré. »
Masha, la FNAC, le 23 juillet 2014
« Je recommande ce beau roman à tout le monde. L’auteur tisse avec un talent sûr l’histoire de Marina (une ancienne danseuse) et de sa fille avec l’histoire de l’Ukraine de ces trente dernières années... Ce roman est un hommage aux femmes ukrainiennes qui se battent pour s’en sortir. »
Marina, Sens critique, 23 juillet 2014
« J'ai adoré ce roman très bien écrit et plein de suspense. On apprend des tas de choses sur l'Ukraine (et peut-être mieux qu'à la télé avec des journalistes pas toujours bien informés !), sur les femmes ukrainiennes également dont on se fait une idée souvent très caricaturale. Les tensions entre la mère et la fille sont analysées avec justesse. Si vous voulez en savoir plus sur l'histoire récente de ce pays dont on parle tant aujourd'hui, c'est le moment de se plonger dans ce roman ! »
Christine, Amazon, 11 juin 2014
« Une grande slavitude.
Deux femmes, une mère et sa fille, dans un taxi en partance pour la France vers un avenir plein d'espoir.
Un défilé de paysage, de rêves, de souvenirs ...où tout est conté brillamment avec des repères géographiques et historiques d'une Ukraine d'hier et d'aujourd'hui et d'une ville Kiev, pleine de charmes.
On plonge avec plaisir et délectation dans une atmosphère Slave. A lire d'une traite »
Anne-Marie P., Amazon, 4 juillet 2014
« Comme une histoire vraie.
Roman très intéressant et proche de d'une histoire vraie. Chapitres courts et rythme dynamique qui permettent une lecture aisée et l'envie de continuer la lecture. Plaira à tous ceux qui s'intéressent au quotidien des gens en Ukraine. »
Charlotte, Amazon, 1er septembre 2014
« J'ai lu le livre de Lyane Guillaume et je l'ai beaucoup apprécié , surtout pour la véracité des situations que vivent les Ukrainiens, et le cheminement de ces 2 femmes à travers leur vécu et
leurs souvenirs bons ou douloureux comme les suites de Tchernobyl,
cette lecture m'a donné une pêche d'enfer, tellement ces situations redonnent de l'espoir et que finalement tout peut être possible si nous le voulons. Je le recommande à tous. »
Mag sur Web-TV-culture, 5 août 2014
« Ce roman m’a bouleversée, en particulier en ce qui concerne Tchernobyl, le personnage d’Oxana dont on apprend au fil de l’histoire qu’elle a été contaminée... et pire ! Le personnage de Marina est très attachant et les relations mère/fille faites de haine et d’amour, les conflits de génération qui les déchirent sont évoqués avec finesse. On oublie parfois que Tchernobyl est en Ukraine et à quel point les Ukrainiens ont souffert ! »
Sophie81, le 30 juillet 2014
« EXCELLENT LIVRE bouleversant, captivant, parfois très dur et qui s'inscrit dans l'actualité
Roman certes, mais basé sur des faits réels de l'histoire de l'UKRAINE .L'auteur nous fait partager la mentalité des politiques russes, les non-dits de TCHERNOBYL , l'âme et les coutumes de ce pays et aussi sa misère.
Un livre également culturel qui laisse une empreinte et qui s'inscrit dans les évènements de l'actualité. Je le conseille vivement. »
Tangogg, Priceminister le 19 juillet 2014
« Ces taxis privés brinquebalants, cette paupérisation de certains tandis que d'autres roulent en Mercedes 600, cette attirance toute rurale pour l'irrationnel, cette capacité à absorber les souffrances... c'est bien l'Ukraine que je connais ! Et j'ai retrouvé dans le superbe roman de Lyane Guillaume ces lieux qui m'ont marqué : la Porte d'or, la Maison-aux-chimères et ce Mont chauve qui inspira Moussorgski... Je lis peu de romans, surtout des ouvrages d'histoire ou des biographies mais je dois dire que Les Errantes ont été pour moi un moment de lecture inoubliable. »
Catherine, Chapitre.com le 30 juillet 2014
« Très bon roman. L’auteur décrit avec exactitude les paradoxes de ce pays. Cette chronique évoque très bien la difficulté de vivre en Ukraine. A l’heure de Maïdan, c’est d’autant plus vrai ! »
REDFOX (5/5), la FNAC, le 28 avril 2015.
« Sachez que j’ai recommandé votre livre autour de moi, non seulement pour la justesse de votre regard mais aussi et surtout pour la qualité de votre plume. »
Frédéric H. (Ukrainien)
J’ai lu votre livre « Les Errantes » que j’ai beaucoup apprécié connaissant la vie soviétique et l’ayant pour des temps réduits partagée avec les Soviétiques. Votre livre fourmille de détails tellement magnifiquement décrits et les personnages sont extrêmement vivants et attachants. J’ai adoré votre description de l’appartement communautaire et des personnages qui y vivent.
Véronique Meurgues (13 janvier 2016)
Extrait d’un e-mail de Marie-Alice (depuis l’Égypte) :
« Chère Lyane. J’ai dévoré les Errantes et j’ai adoré. Entre désert et Mer rouge... je me suis surprise à tomber amoureuse de l’Ukraine et à trouver mille charmes au système soviétique. Je cherche même les nouvelles sur l’Ukraine dans les journaux égyptiens en râlant qu’elles soient si peu détaillées. Je peste contre moi-même de ne pas avoir emporté ton roman sur les Afghanes sur lequel je me serais jetée sitôt l’autre terminé... Je suis ravie d’avoir fait connaissance avec ton œuvre et me réjouis d’avance de lectures à venir ! »
A lire d'urgence
5/5
Ce livre me poursuivra longtemps... En avril 1986 j'avais 17 ans... l'Ukraine semblait si loin alors qu'elle était tout près et que les conséquences de l'explosion de la Centrale de Tchernobyl sont allées bien au-delà des frontières contrairement à ce que les journalistes avaient osé annoncer... Alors revivre en direct ce que certains habitants ont vécu est historiquement précieux bien que tragique évidemment. J'ai adoré la construction de ce roman : la narratrice prend un taxi avec sa fille pour se rendre à l'aéroport de Kiev pour gagner ensuite la France et elle se souvient...de sa vie en Ukraine, de son enfance, de ses amours et de ses errances... En un mot, merci Lyane.
Valérie C.M, Decitre.fr (juin 2017)
"Ce qui commence par une histoire pleine d'anecdotes marrantes et humoristiques sur la vie dans la communalka, tourne à l'aigre et n'a pas cessé de m'étonner. On croirait que tu étais présente à Tchernobyl pour en décrire aussi précisément les couleurs, les odeurs et les comportements terriblement humains: la vente des objets contaminés, les mensonges...bien des choses que nous connaissions mais que ta description fine rend incroyables. L'accumulation est tonitruante !"
Christine Delocque-Fourcaud (septembre 2019)
'J'ai été profondément touché par le destin de cette femme travaillant à passer, avec sa fille, les frontières, au prix des rigueurs de l'exil, pour s'assurer à la fin un peu de bonheur. N'en avons-nous pas tous connu, et dans de nombreux pays, des Marina et des Oxana, et leurs frères aussi, qui pressaient l'espoir d'une meilleure vie elsewhere comme la mendiante de Baudelaire son orange? Et les derniers événements d'Afghanistan ne font et ne feront bien sûr que grossir cette cohorte. J'ai admiré votre grande habilité narrative, l'évocation complexe d'une vie, de deux vies, de mille vies, resserrée dans la parenthèse d'une simple course en taxi menant à l'aéroport, menant en fait à la réouverture des possibles - menant aussi à un coup de théâtre fort bien amené. Les pages sur Tchernobyl sont également tout à faire passionnantes, et font mieux prendre conscience de l'ampleur, spatiale et temporelle, de la catastrophe"
Michel Scrive (août 2021)
"Les Errantes" : le titre s'inscrit tellement dans l'histoire de ce pays et reste prémonitoire. Comme ce qui écrit sur la 4ème de couverture est tellement juste ! "un pays trop mal connu, déchiré entre ses racines paysannes, son héritage soviétique et ses aspirations à plus de liberté et de démocratie". J'ai été très touchée par l'histoire de Marina, d'Oxana, des personnages du komunalka. Vous avez l'art de faire vivre et de faire comprendre l'Histoire du pays à travers vos héroïnes. Et c'est si bien écrit.
Blandine Pellistrandi (mars 2022)
Je viens de lire les "Errantes". Quel choc !
Votre ouvrage m'a permis de comprendre la résistance d'un peuple fier et beau au delà de tout et malgré les tragiques événements qui s'abattent sur lui depuis des siècles. Je trouve votre texte extraordinairement juste car il me donne l'impression que vous êtes allée sous l’écorce et jusqu'aux racines chercher la sève des ukrainiens. La découverte de Kiev sous votre plume est si beau, qu'il en devient presque une "torture" en raison de la guerre qui fait rage.
Je vous remercie pour votre roman, j'y suis d'autant plus sensible que la famille du côté de mon grand-père est d'origine biélorusse et polonaise, Mikhnovitch, Michnowicz, Wissocky et Vysocky. J'avais appris lors de mes recherches que des fillettes se nommant Michnowicz avaient été gravement irradiées lors de l'accident nucléaire.
j'imagine que vous devez être affectée de cette tragédie.
J'espère très fort que vos amis et amies ukrainiennes sont à l'abri.
Je vous envoie tout mon amitié,
Pascale Debert (mars 2022)
Bravo à Lyane Guillaume pour son écriture élégante et renseignée et la construction sophistiquée sans être jamais emberlificotée de ses Errance ukrainiennes auxquelles la Guerre a redonné depuis un an une actualité qu'elle n'avait jamais perdue.
Yves Gounin (mars 2023)