Née un 31 août date fatale, mort de Baudelaire mais la lecture des "Fleurs du Mal" a hanté mon adolescence  et m’a poussée à écrire, tout comme la fréquentation de l’oeuvre de Colette, l’une de mes grandes inspiratrices littéraires.
Vie en couple. Pas d’enfant, mais une ribambelle de gamins intrépides et rebelles peuple mes romans pour la jeunesse.

Découverte tardive de la maternité à 47 ans grâce à la rencontre fortuite d’un terrier tibétain fantasque et mystérieux nommé Nouk. Lorsqu’il est parti voler au paradis des chamanes et des lamas rouges, les chiens ne m’ont plus quittée. Je leur donne des noms d’auteurs de polars ou de voyous : Chandler, Ripou... . Leur présence dans mes livres est ma signature littéraire. Un chat roux s’est porté  à l’adoption  en venant récemment miauler comme un désespéré derrière la porte de la cuisine. Je l’ai appelé Minouroux. Il est gourmand, très câlin et sauvage, il vient et repart, viré par mon petit  griffon belge qui  est d’une jalousie féroce... Mais je ne désespère pas d’avoir un jour Ripou et Minouroux lovés l’un contre l'autre sur le canapé devant la cheminée…

Premiers pas en littérature à 29 ans, par le biais d’une autofiction publiée par Flammarion sur l’anorexie, La Ceinture. Succès d’estime, mais les textes suivants, synthèses bâtardes entre l’auto-analyse et le roman policier, n’ont pas trouvé preneur. Passage dépressif,  virage à 180 degrés et réinvestissement dans un champ professionnel qui m’a (fort bien) fait vivre, la chasse de tête. 

Comme chacun sait, les romanciers sont des drogués, accros à leurs fantasmes. Après quelques années d’abstinence, patatras ! retour du refoulé et rencontre avec un éditeur devenu mon compagnon qui devine, le sorcier, que la littérature est pour moi un champ de mines dans lequel je dois m’avancer masquée. L’air de rien, il me suggère de lire les stars de la terreur anglo-saxonne, Stephen King, Peter Straub etc...  Jusqu’au jour ou je replonge dans l’addiction avec le portrait d’une danseuse de flamenco vampire, Rouge flamenco. Depuis, je n’ai cessé, pur bonheur, d’inventer des histoires. Deux d’entre elles, La Déesse écarlate et Monsieur Boum-Boum, ont été récompensées par le prix Ozone et le Grand Prix de l’Imaginaire.
Ma trilogie sur les vampires « L'opéra Macabre » et « Le Dernier vampire" m’a value d’être comparée à Anne Rice. Les deux premiers tomes ont fait l’objet de quatre éditions différentes dont une traduction en allemand.

Mes romans noirs ont été publiés par l’Atalante, Le Cherche Midi, Le Rocher, les éditions de la Geste…

« Les Encombrants «  paru chez Bragelonne (2017), relate les tribulations d’un bébé découvert dans un buffet  abandonné sur un trottoir de Pigalle.

« Meurtres sur Garonne - Cristal Noir » est sorti en avril 2021 chez Geste éditions dans la collection Geste Noir. Ce livre relate une histoire passionnelle entre deux hommes et des disparitions que deux flics de la Criminelle, qui traquent un tueur en série ne ciblant que de jeunes homosexuels, ont surnommé « le frelon asiatique ».

«  Capucine mène la danse : dentelles, cercueil et thé au jasmin » est sorti en mars 2023 chez le même éditeur dans la collection « Moissons Noires ». Il s’agit d’une comédie policière centrée sur une  résilience et sur les déboires de trois jeunes femmes passablement déjantées.

Mes romans policiers pour les adultes et la jeunesse se déroulant sur le Bassin d’Arcachon ont été récompensés par le prix du festival « Thrillers à Gujan-Mestras » 

Mes six petits polars pour les enfants de 9 à 12 ans chez Syros dans la collection « Souris noire » ont le bassin d’Arcachon et Bordeaux pour cadre. Ils se sont vendus à ce jour à près de  45 000 exemplaires, sont sans cesse réédités et prescrits en milieu scolaire où j'interviens régulièrement pour animer des ateliers d’écriture policière. « Tempête au Cap Ferret » (2020)  a reçu au printemps 2022 un prix au collège de la Grande Motte. Mes romans jeunesse sont régulièrement en lice pour des prix littéraires.
Enfin j‘ai publié en 2016 et 2017 deux romans policiers et fantastiques pour les adolescents chez Bragelonne : «  Le Vampire de Bacalan » et « Les Disparus du pont de pierre. » 

 
 
© Jeanne Faivre d'Arcier